L’autostart au trot : le départ lancé qui change tout !

L’autostart au trot : le départ lancé qui change tout !

Dans l’univers des courses hippiques, le mode de départ a une importance capitale. Et s’il y a un type de départ qui intrigue, c’est bien l’autostart. Pas de voltige, pas de top départ figé, mais une voiture qui trace la route… littéralement. Mais au fait, qu’est-ce que l’autostart ? Comment ça fonctionne ? Est-ce que tous les chevaux s’y adaptent ? Et quels sont les meilleurs numéros pour bien partir ? On vous explique tout.

L’autostart, c’est quoi exactement ?

L’autostart est un mode de départ utilisé dans les courses de trot attelé. Il consiste à faire s’élancer les chevaux derrière une voiture équipée de deux grandes « ailes » repliables. Cette voiture, souvent un puissant véhicule américain, prend de la vitesse progressivement jusqu’à environ 50 km/h, puis libère les chevaux en repliant ses ailes et en accélérant pour s’écarter de la piste. Le peloton est alors lancé.

À quoi ça sert ?

Le principal intérêt de l’autostart : Éviter les départs désordonnés ou fautifs. Favoriser un départ fluide, rapide et sécurisé. Limiter les risques de galop au départ (cause fréquente de disqualification). Ce mode de départ est particulièrement utile pour les chevaux nerveux ou sensibles qui peuvent être perturbés par un départ volté (où l’on tourne sur soi-même avant de s’élancer).

Qui décide de quoi ?

Le numéro de départ est attribué par tirage au sort. Les chevaux sont répartis en deux lignes de 9 participants maximum à Vincennes (8 à Enghien). Les numéros 1 à 9 forment la première ligne, les autres sont relégués en seconde ligne, avec un léger handicap de quelques longueurs.

Quels sont les meilleurs numéros ?

Tous les numéros ne se valent pas. Voici une petite hiérarchie :

🟢 Numéros 3, 4, 5, 6 : les plus avantageux. Bien placés au centre, ils bénéficient de l’aspiration de la voiture et d’un bon angle de départ.

🟡 Numéro 1 : tout à la corde, souvent piégé. Le cheval peut se retrouver enfermé ou contraint à fournir un effort intense.

🔴 Numéros 8 et 9 : à l’extérieur, désavantagés par la force centrifuge, surtout sur les petites pistes.

👉 Les chevaux les plus riches sont souvent placés en première ligne, mais les surprises viennent parfois de la seconde ligne, surtout avec des profils patients ou expérimentés.

Tous les chevaux aiment-ils l’autostart ?

Pas du tout. L’autostart, c’est une affaire de spécialistes : Certains chevaux adorent partir lancés, au trot, bien calés entre les ailes. D’autres paniquent, tirent, ou n’arrivent pas à suivre le rythme. C’est pourquoi, en tant que parieur, il est utile de : Vérifier les statistiques du cheval sur départ autostart. Observer si le cheval a une bonne vitesse de départ. Tenir compte de l’hippodrome : Vincennes, avec ses larges virages, est plus tolérant que d’autres pistes plus petites.

Ce qu’il faut retenir

Mode de départ : Départ lancé derrière une voiture

Objectif : Fluidifier le départ et réduire les fautes

Chevaux par ligne : Jusqu'à 9 (ou 8 selon l’hippodrome)

Numéros avantageux : 3 à 6 (centre de la première ligne)

Numéros à surveiller : 1 (enfermé), 8-9 (extérieur)

Spécialistes de l'autostart : À repérer selon les performances passées

Piste importante : À Vincennes, la seconde ligne reste jouable

Conclusion

L’autostart donne un rythme différent aux courses de trot. Il favorise les chevaux explosifs au départ, mais peut aussi piéger ceux qui n’aiment pas la vitesse d’entrée. Pour le parieur avisé, comprendre ce mode de départ, c’est gagner un temps précieux sur l’analyse. Alors, la prochaine fois que vous verrez cette fameuse voiture aux ailes déployées sur l’hippodrome, vous saurez que la course ne commence pas seulement avec un coup de volant… mais avec une stratégie bien rôdée.